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Loi Carrez vs Loi Boutin : qui mesure quoi ?

7 min de lecture
loi carrez
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Temps de lecture : 5 minutes

Lorsque l’achat d’un appartement ou la signature d’un bail se profile à l’horizon, deux termes refont surface régulièrement : loi Carrez et loi Boutin. Sujet de discussion chez les notaires, doutes chez les acheteurs, hésitations chez les bailleurs… Pourquoi se mélangent-elles autant, alors que leur portée reste éloignée ? Les subtilités sont pourtant là, prêtes à créer quelques sueurs froides lors d’une transaction. Avant d’entrer dans le vif du sujet, reprenons depuis l’origine et observons ce qui distingue véritables obligations légales et fausses croyances.

Sommaire

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  • Deux lois avec des objectifs distincts
    • Origines des législations : pourquoi ces lois ?
    • Application concrète : Carrez pour vendre, Boutin pour louer
  • Décryptage de la loi Carrez : des critères exigeants
    • Définition : que mesure-t-elle ?
    • Le calcul : attention aux erreurs fréquentes
    • Les exclusions : des espaces à ne pas négliger
  • Loi Boutin : adaptée à la location
    • Surface habitable : en quoi diffère-t-elle ?
    • Les différences clés avec la loi Carrez
    • Les implications pour bailleurs et locataires
  • Éviter les erreurs courantes dans les calculs
  • Conséquences des mauvaises mesures
    • Loi Carrez : prix ajusté en cas d’erreur
    • Loi Boutin : risque d’annulation de bail
  • Mesurer avec justesse : recommandations pratiques
  • Anecdote : quand quelques centimètres font la différence
  • Synthèse : loi Carrez ou loi Boutin ?
  • Astuce sur la hauteur : le principe des 1,80 m

Deux lois avec des objectifs distincts

Origines des législations : pourquoi ces lois ?

En 1996, la loi Carrez fait son entrée pour certifier la surface privative lors de la vente d’un lot en copropriété. Cela, à la demande fréquente de vendeurs mais surtout pour rassurer les acheteurs : tout le monde veut savoir ce qu’il paie, aucun doute là-dessus. Presqu’une décennie plus tard, en 2009, la loi Boutin voit le jour pour garantir aux locataires la communication de la surface réellement vivable. Cette divergence d’objectif se ressent jusque dans les discussions entre vendeurs et bailleurs, chacun prenant peu à peu la mesure de ce qui doit être communiqué ou non.

Application concrète : Carrez pour vendre, Boutin pour louer

Impossible de s’y tromper (ou presque) : la loi Carrez intervient en copropriété lors des ventes immobilières. Le calcul doit apparaître dans toute promesse ou acte authentique. Au contraire, la loi Boutin s’invite exclusivement dans le monde de la location, son domaine de prédilection restant le bail d’habitation. Ainsi, le propriétaire-bailleur doit informer le locataire de la surface habitable du logement, sous peine de s’attirer des déconvenues potentielles.

Décryptage de la loi Carrez : des critères exigeants

Définition : que mesure-t-elle ?

La loi Carrez ne laisse pas de place à l’approximation. Elle retient la surface privative, c’est-à-dire la surface des planchers des locaux clos et couverts après déduction des épaisseurs de murs, cloisons, marches ou cages d’escalier par exemple. Les acquéreurs trouvent ici un gage de transparence, autant qu’une sécurité face aux imprécisions passées. Les balcons, terrasses, garages ou caves, tous exclus, peuvent semer la confusion même chez les professionnels. Pour les détails pratiques ou quelques pièges à éviter, il n’est pas inutile de consulter un guide sur le calcul de surface lors d’une transaction.

Le calcul : attention aux erreurs fréquentes

Parlons mesures : seule la surface des pièces où la hauteur sous plafond excède 1,80 m compte. C’est souvent sur cet élément que les erreurs apparaissent. Une mansarde, un élément en soupente, un placard en contrebas : chaque détail peut fausser la note finale. Omettre quelques centimètres, cela arrive plus fréquemment qu’on ne le pense et les retours de terrain montrent que la précipitation n’est jamais la meilleure alliée lors du calcul.

Les exclusions : des espaces à ne pas négliger

Balcons, parkings, caves, pièces secondaires avec une hauteur sous 1,80 m… Ces éléments restent hors champ avec la loi Carrez. Et pourtant, nombreux sont les vendeurs à penser, parfois naïvement, que tout espace considéré comme utile ou séduisant doit apparaître. La transparence suppose parfois de retirer un grenier partiel ou une mezzanine à faible hauteur.

Loi Boutin : adaptée à la location

Surface habitable : en quoi diffère-t-elle ?

La loi Boutin s’intéresse à autre chose. Elle vise la surface réellement vivable de l’habitation, excluant garages, vérandas, balcons, sous-sol, combles non aménagés… Bref, seuls entrent en compte les espaces réellement dédiés à un usage quotidien. Le but : éviter les surévaluations ou tout chiffre susceptible d’induire en erreur le locataire. Cet aspect, souvent négligé au moment de la signature, évite bien des discussions houleuses quelques mois plus tard.

Les différences clés avec la loi Carrez

Ici réside une autre source d’incompréhension : les critères de hauteur sous plafond restent mais il suffit que l’espace soit réellement habitable pour qu’il soit intégré, ce que la loi Carrez, plus stricte dans certains cas, n’accepte pas toujours. Certains propriétaires découvrent parfois sur le tas que leur calcul fait grincer des dents lors d’une visite avec un bailleur consciencieux. Mieux vaut donc vérifier chaque centimètre carré… plutôt deux fois qu’une !

Les implications pour bailleurs et locataires

Un calcul erroné ou partiel ? Pour le bailleur comme pour le locataire, les conséquences arrivent vite. Si la surface mentionnée diffère trop de la réalité, le locataire peut demander la diminution proportionnelle du loyer, voire dans certains cas, faire annuler le bail. Côté propriétaire, cela remet parfois en cause tout le dossier locatif, donc vigilance.

Éviter les erreurs courantes dans les calculs

Tous s’accordent sur un point : les mésaventures naissent souvent de négligences élémentaires. Qui n’a jamais vu un balcon compté par erreur ? Qui n’a pas entendu parler d’une pièce oubliée par précipitation dans le calcul ? Il est recommandé de confier cette mesure à un technicien ou de s’équiper d’outils de mesurage sérieux pour éviter tout tracas ultérieur. En la matière, l’empirisme n’a pas sa place, les anecdotes vécues par certains acquéreurs trahissent un manque de préparation : « Le placard du couloir ? Il avait simplement été zappé ! ».

Conséquences des mauvaises mesures

Loi Carrez : prix ajusté en cas d’erreur

Rien n’est jamais figé. Si un écart supérieur à 5 % par rapport à la surface annoncée apparaît, l’acquéreur peut solliciter une diminution du prix de vente. Nombre d’affaires en témoignent : le vendeur pensait bien faire, mais l’omission répétée d’un espace ou la prise en compte d’un balcon – pour gonfler la surface, soyons honnêtes – suffit à engager une nouvelle négociation ou des discussions, parfois corsées, devant notaire.

Loi Boutin : risque d’annulation de bail

Pour la location, la rigueur impose elle-même ses garde-fous. Le locataire, en cas de découverte d’une surestimation manifeste, peut réclamer soit une diminution de loyer, soit l’annulation pure et simple du contrat. Aucune envie d’en arriver là ? Il reste préférable de relire son état des lieux, règle ou laser à la main, histoire d’écarter toute mauvaise surprise.

Mesurer avec justesse : recommandations pratiques

  • Solliciter l’appui d’un diagnostiqueur immobilier en cas de doute
  • Recourir à un télémètre ou une règle longue pour la surface
  • Contrôler la conformité de l’exclusion des espaces prévus par les deux lois

Anecdote : quand quelques centimètres font la différence

Une histoire revient souvent dans le monde de l’immobilier : il s’agit de ce grenier annoncé d’abord comme inutilisable, puis – suite à une vérification plus minutieuse – intégré par erreur dans le calcul Carrez parce qu’une petite partie dépassait 1,80 m. Résultat, la surface totale se trouvait amplifiée de quelques mètres carrés et, après contrôle, le prix fut rectifié en faveur de l’acheteur. Comme pour mieux prouver que tout détail compte, surtout dans un contexte de compromis tendus.

Synthèse : loi Carrez ou loi Boutin ?

Pas de confusion possible : l’une est indissociable de la vente en copropriété, l’autre préside aux locations. Pour rester serein, mieux vaut s’informer, consulter les textes et, surtout, ne rien laisser au hasard lors des calculs. Prendre conseil, vérifier méthodiquement chaque superficie, éviter l’improvisation… autant de gestes simples qui permettent d’éviter beaucoup de soucis.

Astuce sur la hauteur : le principe des 1,80 m

Le seuil des 1,80 m mérite une attention constante. Pourquoi cette limite ? Parce qu’en-dessous, un espace perd son potentiel habitable aux yeux du droit. S’armer d’un mètre, passer en revue combles aménagés ou soupentes… c’est souvent ce qui fait la différence entre un calcul honnête et une fin de transaction compliquée. Et quand le doute subsiste, il est toujours bon de rappeler que seul ce qui est mesuré et déclaré avec précaution protège vraiment, bailleur comme acquéreur.

Sources :

  • service-public.fr
  • legifrance.gouv.fr
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